METTEUR EN SCENE : ARNAUD BERNARD ET CHEF D'ORCHESTRE : NIR KABARETTI
FALSTAFF
Opéra en 3 actes
Livret d'Arrigo Boito d'après Les joyeuses commères de Windsor de Shakespeare
Première représentation au Teatro alla Scala à Milan, le 9 février 1893
Sir John Falstaff, ventripotent et ivrogne, tente de se sauver de la ruine en écrivant deux déclarations d’amour à Mrs. Ford et Mrs. Page. Amusées mais néanmoins fort en colère, les deux commères s’allient et déploient leurs talents pour rouler dans la farine le ridicule chevalier, le jetant dans la Tamise ou le traumatisant dans la forêt enchantée.
Sir John Falstaff Roberto Frontali*
Ford Sebastian Catana
Mrs. Alice Ford Nicole Heaston*
Nannetta Angela Kerrison*
Fenton Antonio Figueroa*
Mrs. Quickly Ann McMahon Quintero*
Mrs. Meg Page Kendall Gladen*
Bardolfo Rodolphe Briand
Pistola Marcin Habela
Dottor Cajus Stuart Patterson
Direction musicale Nir Kabaretti
Metteur en scène Arnaud Bernard
Décors Alessandro Camera
Costumes Carla Ricotti
Lumières Patrick Méeüs
Chef de choeur Véronique Carrot
Orchestre de Chambre de Lausanne
Choeur de l'Opéra de Lausanne
Production du Teatro di San Carlo, Naples.
VENDREDI 23 MARS 2012, 20H
DIMANCHE 25 MARS 2012, 17H
MERCREDI 28 MARS 2012, 19H
Théâtre de Beaulieu
Prix des places de CHF 15.- à 135.-
*première fois à l'Opéra de Lausanne
RENDEZ-VOUS AUTOUR DE LA PRODUCTION
« Je vis avec l’énorme Sir John, avec cette grosse panse, ce défonceur de lits, ce briseur de chaises, cet éreinteur de mules, cette outre de vin doux, cette graisse animée, parmi les bouteilles de Xérès et les plaisirs de la chaude cuisine de l’hôtellerie de la Jarretière... Dessiner les personnages en quelques traits, construire l’intrigue, extraire tout le jus de l’énorme orange shakespearienne sans laisser tomber les pépins inutiles dans le verre, écrire coloré, clair et concis, dessiner le plan des scènes de telle sorte que le résultat ait l’unité organique qui en fasse un « morceau de musique » en même temps que quelque chose de différent, faire vivre la joyeuse comédie du commencement à la fin d’une joie naturelle et communicative, que cela est difficile, difficile, difficile ; et pourtant, il faut que cela semble simple, simple, simple… »
Arrigo Boito, librettiste de Falstaff à Giuseppe Verdi