Compositeur extrêmement populaire en son temps, Giacomo Meyerbeer était considéré comme l’égal de Bach, Mozart et Beethoven.
Connu aujourd’hui surtout pour ses grands opéras tels que Robert le Diable, Les Huguenots ou Le Prophète, il a aussi composé des mélodies, des Lieder et le drame en musique Gli amori di Teolinda. Véritable rareté, cette pièce brille par son écriture vocale et son mariage virtuose et étrange entre la voix de soprano et… la clarinette. Inspiré par le talent de deux de ses amis, le clarinettiste Heinrich Baermann et sa compagne, la cantatrice Helen Harlas, Meyerbeer imagine avec virtuosité un échange amoureux purement mélodique. La bergère Teolinda est amoureuse d’Armidoro qui n’apparaît jamais. En revanche, la clarinette, telle une flûte de Pan, reprend et amplifie le rêve amoureux dans des solos séducteurs. Le désir ne fait que s’accroître pour atteindre des sommets de virtuosité dans les fioritures finales qui ont tout d’une scène de folie…
Lenneke Ruiten
Soprano
Davide Bandieri
Clarinette solo
Diego Fasolis
Direction
Production de l’Opéra de Lausanne
1ère partie – Giacomo Meyerbeer (1791-1864)
Gli amori di Teolinda
Cantate pour voix, clarinette concertante et chœurs
Texte de Giuseppe Rossi 1ère exécution 1816
Éditions G. Ricordi & Co. Bühnen- und Musikverlag GmbH, Berlin
2e partie – Ludwig van Beethoven (1770-1827)
Musik zu einem Ritterballet WoO 1 pour orchestre
Wolfgang Amadeus Mozart (1756-1791)
Ah, lo previdi ! – Ah, t’invola agli occhi miei – Deh, non varcar quell’onda
Récitatif, Air et Cavatine pour soprano et orchestre, KV 272
Texte de Vittorio Amedeo Cigna-Santi, extrait d’« Andromeda »
Thamos, roi d’Égypte, KV 345 Extraits orchestraux
Ludwig van Beethoven (1770-1827)
Air Ah ! Perfido, Op. 65